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mercredi, octobre 4, 2023
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Vendre sur les réseaux sociaux en RDC

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Vous êtes sûrement tombé sur un groupe sur Facebook à but marchand. Sur la Marketplace du réseau social ; les Congolais se prêtent à l’achat et à la vente de produits et services divers. Si ce sont les téléphones qui figurent parmi la plupart des offres, d’autres articles de mode, de l’électronique ou de consommation courante sont proposés chaque jour.

Une aubaine pour ceux désireux de filtrer les offres avant de mettre la main à la poche. Pourquoi se rendre à Botour ou sur l’avenue de commerce alors que le produit qu’on cherche peut-être trouvé dans ces groupes et à un meilleur prix ?

À la recherche d’un disque dur, j’hésitais à faire le déplacement du Centre-ville. Hormis les magasins détenus par les expatriés ; l’immeuble Botour est quant à lui trop bondé et les rabatteurs (ces commissionnaires qui vous appâtent pour vous guider vers des shops bien précis) ne sont tous pas honnêtes ou peuvent avoir les mains baladeuses si vous n’y prenez pas garde.

J’ai donc posé la question dans un groupe. Une heure plus tard, j’avais trois offres différentes. Je n’ai pas effectué l’achat du disque dur en fin de compte suite à un imprévu qui a réduit ce que j’avais mis de côté pour cela. Mais cette expérience m’aura montré comment les réseaux sociaux me permettent aujourd’hui d’avoir accès au marché.

LA CONFIANCE : L’ÉQUATION À PLUSIEURS INCONNUS

Si l’on peut trouver presque de tout sur les réseaux sociaux congolais, l’authenticité de certains produits ; voir le sérieux de certains acheteurs ou vendeurs peut se révéler déprimant.

De son côté, la pandémie à covid-19 aura mis en évidence la nécessité pour les entrepreneurs à exploiter ces réseaux en lieu et place de monter un site de e-commerce. D’autant que les portails d’e-commerce locaux n’ont pas tout pour rassurer. Étant l’impossibilité de savoir si un site est sûr pour des transactions, beaucoup hésitent à remplir leurs caddies. Sans oublier qu’acheter sur ces sites n’influe pas sur le pouvoir d’achat. Jérôme, un informaticien, s’est même dit surpris que dans certains sites, certains articles coûtent plus cher que ceux en magasin.

De plus, la limitation géographique pour les livraisons empêche le développement de ce secteur. Quand vendeur et acheteur sont dans la même commune ou dans un rayon assez proche ; le problème de la livraison ne se pose pas souvent. Si l’acheteur est loin, certains vendeurs n’hésitent pas à fixer un quota maximum à acheter pour que la livraison soit effectuée.

Vous devez dans ce cas, vous procurer un minimum de trois à quatre unités du produit que vous recherchez. Une démarche assez désagréable. L’acheteur a l’impression qu’on lui force la main. Les vendeurs recourent à ce procédé, car la plupart n’ont pas de matériel roulant pour effectuer les livraisons ni de magasin fixe où le client peut se rendre et sont donc ; obligés de prendre le transport en commun.

GOMBE : LA COMMUNE QUI RASSURE

À Kinshasa, les options de livraison sans frais supplémentaires semblent n’être possibles que dans la seule commune de la Gombe. Avec des routes praticables, s’y mouvoir ; hors de grandes artères est beaucoup moins risqué que de s’aventurer ailleurs dans la ville. Les supermarchés et quelques restaurants ont profité de cette aubaine pour instaurer des services de livraison. 

Mais là aussi, des quotas sont souvent fixés. Après avoir vu une publicité sur Facebook sur une pizzeria ; j’ai appelé pour me faire livrer, car elle proposait cette option. Grande fut ma surprise d’entendre qu’il fallait une commande minimum d’une valeur de 5 $ pour que le livreur vienne à l’endroit où j’étais au centre-ville. Un supermarché avec un service traiteur étend sa sphère de livraison à Kintambo magasin et au quartier GB où les routes ont été réhabilitées. Pour les autres communes, l’absence de cartographie exacte des avenues dans les autres communes est un obstacle, car, de nombreux livreurs recourent aux maps électroniques pour se guider.

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